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Le village, son histoire

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Histoire

THOMERY, la Demeure de Merry

L'origine étymologique de Thomery est controversée. Une hypothèse, relativement plausible, fait dériver ce nom de celui de Merry, donné à une maison de charité au VIIIième siècle.

Ceci conduit à admettre qu'avant cette période n'existait pas de hameau justifiant une appellation, qui lui était celle du nom d'un lieu-dit, tels Chantoiseau ou les Montforts, et permet de penser que la naissance du hameau de Thomery, doit être associé à la création de cette maison, vers 715, ou plutôt même que le hameau s'est organisé autour d'elle.

Ce Merry, dont il est question pour l'origine de Thomery, est un moine d' Autun qui, accompagné d'un Frère, Frodulphe, se rend en pèlerinage au tombeau de Saint Denis, au nord de Paris. La route qu'ils ont suivie est la voie construite par les Romains, et que nous connaissons bien puisqu'elle borde Thomery : c'est la route de Bourgogne. Mais ils ont décidé de quitter cette route, et de prendre son embranchement qui traverse la Seine. Avant d'arriver à la Seine, et comme la nuit tombe, ils demandent et reçoivent l'hospitalité dans une chaumière. Merry est moine, et c'est un saint. Nous le savons maintenant puisqu'une église à Paris et une rue à Fontainebleau portent son nom ; en 715 on ne le savait pas encore... Mais comme il est à la fois savant et charitable, on lui amène un malade, puis d'autres malades, et très vite cette demeure devient une maison d'accueil et de charité qui reçoit malades, voyageurs, et malheureux.

On l'appelle la demeure de Merry, la Domus Merry, la Dommery, Dommery, Tomery.

 

BY, le camp normand

On dit volontiers que ce nom découlerait de celui de David De BICK, officier de la garde écossaise de Charles VII, au XV ième siècle. C'est possible, mais il est certain que le hameau existait déjà depuis longtemps à cette époque. Le premier fait rapporté, non par l'histoire mais par la tradition concernant le hameau, est celui de l'existence d'un Camp Normand, dont le chef s'appelait BIER, lors de l'invasion des Vikings en 885. Il n'est pas impossible que ce Camp Normand, non seulement ait existé, mais soit l'origine véritable de celui de BIER, le chef de ce camp.

Des bandes organisées de pillards et de brigands semaient la terreur ; partout les paysans voyaient leur vie menacée, leurs maisons brûlées, leurs terres ravagées. Partout alors, et c'est de l'origine de la société féodale, ils ont recherché des protecteurs, trop heureux de se livrer à eux jusqu'au servage, pour éviter une vie de bête traquée.

C'est dans ces conditions d'insécurité et d'anarchie, que les villageois de Thomery et d'Effondré, se sont placés sous la protection des Comtes du Gâtinais, dont le château protecteur était Château-Landon, sans qu'aucun acte, ni aucune reconnaissance officielle, ne ratifie cette soumission, qui s'était faite spontanément, et sans qu'on puisse en fixer la date. Dans le même temps, en 987, Hugues Capet, petit-fils d' Eudes qui, cent ans auparavant, avait repoussé les Normands, est élu Prince National. Son Duché ne s'étend pas au-delà de la Seine, et le Gâtinais n'en fait pas partie. Les premiers règnes ont la sagesse d'assurer l'autorité royale, et d'agrandir le domaine du Duché de France, tout en avançant avec prudence...

C'est ainsi qu'en 1067 Philippe Ier, arrière petit-fils et troisième successeur d'Hugues Capet, réussit à rattacher le Gâtinais au Duché de France. Avec ce rattachement, Thomery, désormais, fait partie du Royaume de France. Depuis quelques années déjà, et par donation confirmée par une charte, signée en 1015 par le roi Robert Ier, dit le pieux, Thomery était devenue propriété de l'église Saint Denis de la Châtre, à Paris, d'abord église collégiale, puis abbaye, et Prieuré en 1133, dépendant alors des Clunistes de Saint Martin des Champs, tout en demeurant distinct.

Le "domaine", fait des deux hameaux, Thomery et Effondré, est désigné désormais sous le nom de Seigneurie de Saint Denis de la Chartre, et est administré par un régisseur, dont la demeure deviendra le Château, (ultérieurement le vieux château, puis le Prieuré). Ce régisseur prend le titre de Seigneur. Sous cette protection, Thomery connaît, pendant deux siècles, une période de prospérité.

Vers 1150 commence la construction d'une église, à la vérité très petite, sous le vocable de Saint Amand. Amand avait été nommé évêque sans siège fixe, en 629, sous le règne de Dagobert, avec mission de convertir le nord de la Gaule. La construction de cette église est un évènement important ; c'est le premier élément, c'est le "ciment" d'une communauté de hameaux. Thomery devient paroisse, à laquelle est rattaché bien évidemment le hameau d'Effondré qui fait partie, lui aussi de la Seigneurie de Saint Martin de la Chartre, et très probablement aussi de By, qui appartient à la Seigneurie de BICK ; et également le coteau nord de la Seine, planté de vignes, en face d' Effondré, au passage du gué (coteau qui dépend actuellement de la commune de Samoreau).

C'est à ce moment aussi qu'est construit, sur l'ordre de Philippe Auguste, le port d'Effondré, pour transporter à Paris les grès de Fontainebleau.


LE VOISINAGE DE LA DEMEURE ROYALE

Deux rois, à 25 ans de distance, ont été, l'un et l'autre séduits par le charme de Thomery.

On pense immédiatement à Henri IV, et au jeu de mots qu'on lui attribue, et dont on a voulu faire la devise du village : D'icy tout me rit. Mais avant lui, Thomery avait été découvert par François Ier.

Ces deux rois étaient l'un et l'autre des galants, et la tradition du village, qui a retenu surtout ce trait, tendrait à faire croire que Thomery n'était que la gentilhommière où ils venaient retrouver leurs favorites. Cette tradition raconte que c'est au cours d'une chasse de François Ier, arrivé au gué d' Effondré, il est charmé à la fois par la douceur du site et par la qualité du vin qu'il se fait servir et qui provient de la vigne du coteau, pour y construire sa maison de vigneron, qui va être le château des Pressoirs du Roi. Cette propriété existe toujours, et fait maintenant partie, comme le coteau sur lequel elle est construite, de la commune de Samoreau, allait, en quelque sorte, devenir une dépendance du château de Fontainebleau, dans laquelle ce Prince venait, dit-on, faire les vendanges, entouré de jeunes et jolies vendangeuses, conduites par Anne De Pisseleu. Cette demeure Thomeryonne devait conserver cette fonction de gentilhommière royale, et Henri IV allait y installer Gabrielle D'Estrées.

Ces histoires galantes ont fait pendant très longtemps la notoriété de Thomery ; et la preuve en est la cantale, intitulée Les Bains de Tomeri, dont J. J. Rousseau parle dans ses Confessions, à propos de son arrivée à Lyon, en 1732...

Ce choix se porte sur Effondré qui devient en quelque sorte, le quartier résidentiel de Thomery. Parmi toutes ces demeures, la plus importante, et de beaucoup, est le château de la Rivière, construit par Roch Le Baillif, médecin et astrologue d' Henri IV, ayant à ce double titre présidé à la naissance du Dauphin Louis, en 1601 à Fontainebleau. Ce château, par la personnalité de ses propriétaires successifs, allait être appelé à occuper une place de premier plan, et à supplanter le Château de Thomery. Cette prépondérance du château de la Rivière est particulièrement vraie lorsque, en 1710, il devient la propriété du Comte De Toulouse. A cette même époque, le château des Pressoirs du Roi appartenait au sieur de Reboullet, trésorier des Comtes De Toulouse et de Penthièvre...

A plusieurs reprises, Louis XV est venu au château de la Rivière, et on sait avec certitude qu'il y a séjourné en 1727 et en 1732. C'est à l'occasion de l'un de ces voyages, en 1726, qu'à été pavé le départ du chemin qui va du château de la Rivière au château de Fontainebleau, et que nous connaissons sous le nom d' Allée du Pavé du Prince. A ce moment, c'est-à-dire en 1792, Thomery devient Commune du département de Seine et Marne, avec un Président du Conseil Général (ultérieurement appelé maire), de cette commune : Amand Leclerc. Mais après l' Empire, l'influence des châtelains de la Rivière allait réapparaître ; les deux propriétaires successifs du château : en 1816, François Boursier, et en 1828, le Général De Ségur. Après lui, le château devient la propriété du Comte Henri Greffülhe, apparenté à la famille Ségur. Ce Comte Henri Greffülhe a donné son nom à la place de l'église de Thomery, pour avoir fait don à la commune de terrains lui appartenant, dans l'environnement immédiat de l'église.

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Audio guide

Un site avec des Audio guides touristiques de Thomery :

Circuit audio touristique de Thomery

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Population

Les habitants de Thomery sont les "Thomeryons" et non pas les "tom et rillettes", "tomerillons" ou encore "tom est rayé". (Merci à l'inconnu du livre d'or pour cette demande d'information ;o)

La population est de 3268 habitants (51,0 % féminine et 49,0 % masculine).
Depuis 1999, la population a augmenté de 68 habitants.
La taille moyenne des ménages est de 2,5 personnes.
La ville compte 1529 logements, dont 1277 résidences principales et 175 résidences secondaires.
(Source : INSEE, Extrait de l'enquête annuelle de recensement de 2004).

Si vous voulez avoir plus d'informations,
vous pouvez télécharger l'Enquête annuelle de recensement 2004 :
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Météo

meteo de Thomery

Viticulture

Thomery a été célèbre pour son raisin de table, le Chasselas, et son mode de conservation. A la fin du 19ème siècle, plus de 800 tonnes de raisin étaient expédiées sur Paris. Les murs qui servaient de culture de raisin ont été édifiés dès 1730 et leur longueur totale était estimée à 350 km. Cette production a disparu dans les années 60 en raison de l'évolution des méthodes de production, de transport et de conservation modernes.

Des cultures fruitières ont également été pratiquées à Thomery (poiriers, pommiers, pêchers, ...).

Un musée de la vigne, actuellement au stade de projet, permettra de conserver les souvenirs de cette époque qui a marquée la vie du village.

Aujourd'hui, la ville est composée de trois quartiers principaux, le quartier de By, sur le coteau (ancien Hameau de By), le centre ville (anciennement dénommé Le Village) et le quartier du port (anciennement dénommé Effondré).

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La politique

Municipales 2008
Cantonales 2011